mercredi 18 mars 2009

Art de la valorisation

Une nouvelle théorie, victime de la crise.

On m’a appris en MBA que les marchés étaient rationnels et qu’ils valorisaient les entreprises suivant des formules qui avaient valu des prix Nobel à leurs auteurs. L'aberrante valorisation du secteur des nouvelles technologies me détrompe : il semblerait que les entreprises de haute technologie soient sous-cotées au point que certaines valent moins que leurs réserves de cash.

Citons Adaptec, spécialisée dans le stockage de données. Ses réserves de liquidités nettes s'élèvent à 369 millions de dollars, alors que sa capitalisation boursière est inférieure à 300 millions : le marché considère que son activité lui enlève de la valeur. C'est absurde : les entreprises ont toujours des actifs qu'elles peuvent revendre en cas de besoin, comme par exemple des équipements ou des brevets.

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