jeudi 26 janvier 2017

Growth hacking

Growth hacking entre dans notre vocabulaire. Nouveau mot en "hack", comme hacker ou biohacking. Hack, veut dire tailler (à la hache ou à la serpe). A hack, c'est un journaliste qui pisse de la copie. De manière figurative, cela signifie faire une entorse sérieuse à la légalité et la bonne éducation. Au MIT, le hacker est appelé pirate. C'est un mal pour un bien, espère-t-on. Mais il peut être un "innovateur" au sens du sociologue Merton, c'est-à-dire un "pervers". Le pervers narcissique est un hacker. Il utilise les lois sociales à l'envers de leur esprit. (Innovation.)

Et en termes de croissance ? C'est donner la valeur monétaire maximale à un projet, le plus vite possible, ce qui justifie tous les moyens. C'est la comptabilité créative d'ENRON, et d'IBM des années 80. C'est surtout l'hormone du même nom. Mais donnée à l'autre, pas à soi. C'est Goldman Sachs et coquins.

Et si votre coiffeur vous proposait un hair hacking ? Avant d'absorber une idée, ne faudrait-il pas s'interroger sur sa signification ?

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