lundi 5 décembre 2016

Résilience et attachement

B.Cyrulnik fait de « l’attachement » la condition de la résilience. Qu’est-ce que cet attachement ? "Une base de sécurité" qui nous a permis d’explorer notre environnement, et d’apprendre à y vivre.

Remonter la pente
Mal dans votre peau ? Probablement une question d’attachement. Il y a un tas de facteurs, du biologique au social, qui entrent en jeu. On ne sait jamais ce qui est à l’origine d’une résilience défaillante. (Certes, notre modèle de société n’est pas favorable à l’attachement !) De toute manière, si vous n’êtes pas adapté à la société, chercher un coupable ne vous réparera pas. Vous êtes, d'après B.Cyrulnik, handicapé à vie. Mais beaucoup d'handicappés vivent bien.
Comment remonter la pente ? Je suggère de prendre sa pente à l'envers. Le peu résilient manque d’affection. Il en demande trop à la société, et est hyper sensible aux agressions. Du coup, d’échec en échec, il se replie : « learned helplessness ». Il a besoin d'une base de sécurité. Pas une maman, plus possible, mais un réseau relationnel. Un réseau qui puisse l’aider à explorer le monde. Pour le construire, il ne doit pas demander d’affection, mais de petits avantages matériels. Il doit commencer par des relations ténues. Le succès lui donnera confiance. Il deviendra ambitieux.

(Résilience ? Si nous sommes bien adaptés à notre milieu, si  nous profitons de la vie, nous sommes résilients. Nous avons confiance en nous. La résilience doit être quelque-part dans les étages inférieurs de la pyramide de Maslow.)

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