samedi 26 novembre 2016

Ubériser n'est pas transformer

Proudhon observe que lorsque les hommes se rassemblent, ils créent une valeur collective (la société). L'ubérisation remplace l'organisation collective par un strict minimum logiciel. Et ramène ses composants à leur fonction "mécanique". (A tel point qu'Uber investit dans la voiture autonome !) Les nouveaux prolétaires n'ont même plus un semblant de sécurité, un salaire. Ils sont "aux pièces". L'ubérisateur n'a aucun engagement vis-à-vis d'eux. Marx est dépassé.

Mais la transformation numérique c'est aussi lean start up : la démocratisation des technologies les plus avancées. Je constate que beaucoup de PME ont un avantage dont elles ne sont pas conscientes. Le concept de Lean start up permet de développer une offre à partir de cet avantage et de la distribuer largement. Ainsi, l'entreprise sort de la concurrence stérile qui la détruit, elle et son personnel. 

De quel côté la transformation numérique va-t-elle basculer ?

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