lundi 3 novembre 2014

La libéralisation de l'espace ou le progrès, c'est le risque ?

Comment se fait-il que Virgin Galactic ait pensé avoir bientôt des clients, alors que ses navettes n'étaient pas fiables ? Voici la question que je me suis posée en écrivant le billet précédent. The Economist semble m'avoir entendu. Voici ce qu'il me répond. Il parle des conséquences de l'accident qu'a connu Virigin pour l'industrie du transport spatial :
The 2004 Commercial Space Launch Amendments Act, intended to encourage private space vehicles and services, prohibits the transportation secretary (and thereby the FAA) from regulating the design or operation of private spacecraft—unless they have resulted in a serious or fatal injury to crew or passengers. That means that the FAA could suspend Virgin Galactic’s licence to fly. It could also insist on vetting private manned spacecraft as thoroughly as it does commercial aircraft. While that may make suborbital travel safer, it would add significant costs and complexity to a nascent industry that has until now operated largely as the playground of billionaires and dreamy engineers.
Autrement dit, il semble qu'il y ait eu une sorte de déréglementation du transport aérien ou spatial. Et ce pour encourager l'initiative privée. A-t-on essayé de rejouer le coup d'Internet ? On a cherché à "disrupter" les entreprises installées, et fiables, par des entreprises qui n'étaient ni l'une ni l'autre ? Et ce en pensant que ce serait bon pour l'économie ? Que le progrès, c'est le risque ? 

(Ce qui expliquerait la haine qu'éprouve l'entrepreneur digne de ce nom pour le principe de précaution ?)

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