dimanche 2 mars 2014

Repassage et méditation

Il y a quelques années, je me suis dit que je donnais des leçons à tout le monde, mais que, moi, je ne faisais rien de très compliqué. Et si je me mettais à apprendre quelque chose de particulièrement difficile ? J’aurais pu opter pour les langues, j’ai choisi le repassage…

Enseignements ? L’apprentissage est très peu une question de raison. Il y a un peu de tactique, mais pour le reste on apprend et on gagne en vitesse sans savoir comment. Je n’ai pas compris pourquoi ce qui semblait impossible au début ne me pose plus de difficultés maintenant. L'inconscient est aux commandes.

De manière plus surprenante, j’ai découvert que j’avais obéi à une mode. Nombre d’hommes avec lesquels je discute font du repassage. Je constate même que dans certains milieux intellectuels, l’homme est seul responsable des tâches ménagères. On cause confitures. Ce qui confirme une théorie récurrente de ce blog : c'est la société qui pense pour l'homme. Le "grand homme" qui ferait le monde est une illusion. Au mieux il est le porte parole de la pensée collective. 

A vrai dire ces tâches ménagères sont agréables. Elles isolent du stress quotidien. Elles forcent à la pause. Et elles sont propices à la réflexion et à la créativité. Et si l’on avait cherché la méditation au mauvais endroit ? 

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