samedi 3 août 2013

L'art commercial allemand

La semaine dernière The Economist annonçait un retournement de tendance. Après la folie de la réduction des coûts, les entreprises veulent relever leurs prix. Voici peut-être une bonne pratique. La négociation commerciale à l'allemande.

Le dirigeant d'un cabinet de conseil veut renouveler ses fauteuils. Ils sont excellents mais fatigués. Il fait le tour des magasins : rien d'équivalent. Il découvre que les dits fauteuils portent le nom du fabriquant, allemand. Il trouve un distributeur. C'est cher, mais il n'y a pas le choix. Il commande. On lui annonce, après coup, que le tissu qu'il voulait n'est plus disponible. Il a été remplacé. Pas question de discuter, ou d'un geste commercial. D'ailleurs le distributeur n'a aucun pouvoir. En revanche on est intéressé de lui reprendre ses anciens fauteuils. Pour le musée de l'entreprise.

L'entreprise allemande est consciente que ses produits sont excellents. Seuls les idiots peuvent penser autrement.

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