dimanche 9 juin 2013

Mireille Havet

Au hasard de France Culture, je découvre Mireille Havet. Comme Madame de Sévigné, elle avait le talent d’écrire ce qu’elle pensait. Mais la chronique de sa déchéance a été sa seule œuvre. Elle meurt à 33 ans. La drogue. Elle désirait jouir de sa jeunesse. Elle aura connu une vieillesse laide et prématurée.

Était-elle à l’image des années folles ? La France s’est-elle détruite pour avoir voulu se saouler de plaisirs ? La suite de notre histoire est-elle une conséquence de la désillusion qui s'en est suivie ? Un enseignement aussi ? On ne peut pas éviter la vieillesse, à moins de choisir la vie courte et glorieuse d’Achille ? Autant bien s’y préparer ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

on ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années, on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ;
renoncer à son idéal ride l'âme

Christophe Faurie a dit…

Intéressante réponse à mes questions (existentielles)!