dimanche 9 juin 2013

Le fascisme en France

Depuis quelques-temps, France culture parle du décès d’un « militant antifasciste ». Un jeune homme n’est plus qu’une étiquette : « antifasciste ». Et je n’entends rien sur son meurtrier. Sinon qu’il semble certain qu’il est coupable. (Le « militant » aurait pris un coup de poing après lequel sa tête aurait heurté une barre, mais c’est le coup de poing, pas la barre, qui a suscité la mort.) Pas besoin d’en savoir plus ?

Rien de neuf ? Peut-être que si : « antifasciste ». Cela veut-il dire qu’il y a des fascistes en France ? Et qu’il y en a tellement qu’un mouvement s’est constitué pour les combattre ? Que la France est fasciste ? Je trouvais pourtant notre société paisible. Je parcours le métro, les rues de Paris, je ne soupçonnais pas que je croisais des gens capables de vous envoyer dans un camp d’extermination.

D’ailleurs, compte-tenu de ce que l'on associe aujourd'hui à « fasciste », s’appeler « antifasciste » n’est-il pas une déclaration de guerre contre un groupe d'hommes ? N’est-on pas naturellement porté à l’action violente ? À la haine ? me suis-je demandé.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Exactement la réflexion que je me suis faite...Il y a surement des groupes d'extrème droite et/ou nationalistes en France dont les idées sont par ailleurs très proches de l'extrème gauche mais il n'y a plus de fascistes qui d'ailleurs s'étaient constituées plutôt à partir de la mouvance ouvrière et sociale. En plus je pense anormal de créer un parti dont le seul but est d'être contre...C'est en effet un appel à la haine! .
P.S. J'ai toujours autant de mal à accéder au blog

Christophe Faurie a dit…

J'ai supprimé l'image de fond d'écran. J'espère que ça ira mieux.