dimanche 24 février 2013

L’Europe de la carpe et du lapin ?

Un article de The Economist sur l’Italie me fait penser que l’Europe du Nord et l’Europe du Sud obéissent à des principes opposés. Mon hypothèse du moment :
  • Le régime italien semble proche du français et du grec, il est clientéliste. Le pays se nourrit de lui-même. Le système est équilibré par l’inflation et la dévaluation. Elles prennent d’une main ce qui a été cédé, aux intérêts locaux, de l’autre…
  • Quant aux régimes du nord, ils paraissent plutôt pirates. Leurs habitants tendent à la solidarité et à être tournés vers l’extérieur. Ils gagnent plus qu’ils ne dépensent. Dans un système basé sur l’échange, c’est instable.
  • L’euro semble mieux adapté aux pirates qu’aux clientélistes, qui se sont fait piéger. En outre, la dernière décennie a probablement vu le sud s’engager dans une bulle spéculative, qui a alimenté la vertueuse économie du nord.
Où cela nous mène-t-il ? Pour le moment, la fourmi veut contraindre la cigale à lui ressembler. Mission impossible. Mais si le sud coule, il risque d’entraîner le nord avec lui. Par conséquent, il est probable qu’il va falloir que chacun fasse un pas vers l’autre. En outre, pour éviter que certains pays ne s’enfoncent dans le déficit alors que d’autres amassent des fortunes, il faut un système d’équilibrage entre nations européennes. C’est comme cela, d’ailleurs, que semble fonctionner la Fédération allemande

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