samedi 8 septembre 2012

USA : pour qui voter ?

En deux numéros, The Economist a réalisé un test comparatif des candidats à l’élection américaine. J’en retiens :
  • Dans les deux cas, il n’y a pas de programme.
  • Une phrase résume Obama. « Obama avait promis d’écarter les querelles partisanes, de rendre l’espoir à ceux qui n’ont pas de travail, de lancer le processus qui sauvera la planète du réchauffement climatique, et de rendre sa fierté à l’Amérique. » Obama plus grand faussaire de tous les temps ?
  • Quant à Romney : « Dis, Mitt, que crois-tu vraiment ? ». Ce que dit Romney aujourd’hui condamne comme le pire des crimes ce qu’il a fait hier ! « La fin justifie les moyens » poussée à un degré jamais atteint ? Mais quelle est la fin qu’il poursuit ? La démagogie à son point culminant ? (On craint même qu’elle l’entraîne dans une guerre avec la Chine ! )
Tout ceci semble donner raison aux anciens Chinois. Ils disaient que ce qui caractérise les phases de chaos, transitions entre dynasties, est que personne n’est à sa place. A mon avis, c’est une question de règle du jeu.

Dans une phase d’harmonie sociale, la société sélectionne ses membres en fonction de leur capacité à accomplir un rôle (et les forme pour cela). Dans une phase, par nature libérale, de changement, l’individu doit s’emparer d’une position sociale, sans avoir besoin de savoir l’exercer, par son art de la manipulation des mécanismes sociaux encore en fonctionnement.

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