dimanche 11 mars 2012

Du bonheur de vivre au Canada

J’ai failli vivre à l’est du Canada, mais j’ai craint de ne pas passer l’hiver. J’avais tort, je n’avais pas perçu les joies de la neige… Ce que m’en dit un émigré français de Waterloo :
[Cette année, il n’y a pas eu vraiment de neige.] Il n'y a pas non plus eu de journée de fermeture des écoles à cause de la neige. Moi j'aime bien ces journées là, quand il y a une bonne tempête de neige qui déverse 15 ou 20 cm de neige pendant la nuit. On se réveille le matin et sans bouger du lit on sait déjà que dehors c'est différent: les bruits sont comme assourdis, tout est plus calme. Puis quand on met le visage à la fenêtre on voit que c'est bien ça, puis la radio ou internet nous confirment l'annulation des classes, et tout le monde peut tranquillement passer la journée en pyjama, bien au chaud
Il poursuit en éclairant un des rites de la culture américaine, grand sujet d’interrogation pour l’ethnologue :
(sauf la demi-heure pour aller déblayer le trottoir et l'allée; avant de déménager au Canada je m'esclaffais chaque fois qu'il y avait une tempête de neige aux USA et que je ne sais combien de personnes mouraient d'une crise cardiaque en déneigeant leur trottoir, mais depuis j'ai compris pourquoi).

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