samedi 17 mars 2012

Constitution des sociétés : blog du changement

L’ouverture de ce blog a des contributeurs extérieurs illustre-t-elle les théories de Konrad Lorenz et mes 3 précédents billets? Retour sur une expérience récente en quelques observations:
  • L’homme est incapable de prévoir l’avenir. Première leçon. J’ouvre, ils écrivent. Je pensais que tout allait être simple. Je n’avais pas soupçonné que ce qui est facile pour moi peut être compliqué pour un autre. Par exemple, rédiger quelques lignes sur son compte a éliminé plusieurs candidats. J’ai aussi constaté quelque chose qui m’avait surpris chez mes élèves : il est plus facile d'écrire long que court.
  • Deuxième leçon : le changement est une question d’anxiété de survie (Edgar Schein). Ainsi, le combat personnel (cf. Dominique Delmas) est un infiniment meilleur moteur que la facilité d’écriture.
  • Ce blog est-il une métaphore de l’entreprise ? Troisième leçon? Ce blog est important pour moi, donc je lui consacre du temps. Les autres contributeurs n’ont pas ce sentiment de propriété. Ce qui me conduit à devoir me transformer en animateur. Est-ce la même chose pour l'entreprise? D’un côté un dirigeant qui constate une énorme différence de productivité entre lui et ses employés, et se demande s’ils lui sont utiles ; de l’autre des employés qui sentent que leur contribution au projet de leur patron, d’autant plus méritante que le dit projet n’est pas le leur, n’est pas reconnue à sa juste valeur.
  • Quatrième leçon : le changement, c’est l’inconnu (variante de la première). Je pensais qu’un plus grand nombre de contributeurs augmenterait la fréquentation du blog. C’est le contraire qui s’est passé. Par contre, ce qui est extraordinaire dans une collaboration, c'est que l'on y gagne des idées que l'on n'aurait jamais eues seul. Et cela, dans un certain sens, ça n'a pas de valeur. 
Tout ceci ne vote guère Lorenz. Mais ça ressemble à ce que j'aurais appris de mes livres, si je les avais lus...

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