mercredi 20 juillet 2011

The Economist

The Economist compte beaucoup pour ce blog, qui en tire nombre de billets.

Je lis ce journal depuis une trentaine d’années. Initialement, je cherchais un moyen d’apprendre l’anglais, qui soit plus intelligent que Time Magazine.

Ce que j’ai toujours apprécié chez The Economist, outre qu’il parle du monde, est que chaque article cherche à dégager la logique des événements qu’il décrits, les règles qui pourraient expliquer les comportements qui les ont provoqués.

Sa faiblesse cependant est qu’il se limite au « bon sens », i.e. il ne cherche pas à vérifier que son argumentation ne rencontre pas quelque contradiction profonde.

En outre, alors qu’il avait résisté à la bulle Internet, il a été pris d’une crise de folie lors de la grande vague libérale qui a suivi. Ce qui m’a fait résilier mon abonnement. Je ne l’ai repris qu’avec le démarrage de ce blog.

Entre temps la raison était revenue. Le pragmatisme et une certaine forme d’honnêteté intellectuelle sont d'admirables vertus anglaises.

Aucun commentaire: