mardi 4 mai 2010

Entreprise durable

Relecture de The Machine that Changed the World. Une remarque me frappe : les entreprises japonaises sont prises dans un écheveau de participations croisées. Si bien que, quand l’une va mal, elle est sûre qu’un de ses « actionnaires » saura l’aider à se redresser. Au contraire, quand une entreprise américaine connaît une mauvaise passe, son actionnariat fragmenté et financier ne peut rien faire pour elle.

Je ne sais pas si le modèle japonais est aussi efficace que le pensaient les auteurs du livre, cependant, je me demande s’ils n’ont pas trouvé une explication au phénomène bien connu et surprenant pour un Européen, du peu de durabilité de l’entreprise américaine.

L’explication habituelle est la « destruction créatrice » : les entreprises qui crèvent étaient les moins efficaces.

Mon expérience me dit qu’à quelques dinosaures près, les entreprises qui crèvent ne le font pas parce que leur savoir-faire est obsolète, mais parce qu’elles n’ont pas trouvé le moyen de l’appliquer intelligemment (ou parce qu’elles ont fait une erreur de gestion). Quand elles disparaissent, ce savoir-faire, qui aurait pu être utile à l’humanité, est perdu.

Compléments :

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