dimanche 25 octobre 2009

Lois sociales et économie de marché

Des chercheurs montrent, analyse historique à l’appui, que l’économie de marché n’entraîne pas régression des lois sociales.

La raison en est que les gouvernements qui décident de protéger leur population forcent leurs voisins à faire de même de peur de pâtir de surcoûts. Or, les états avec protection sociale sont plus prospères que ceux qui n’en ont pas. Donc, ils s’enrichissent.

Consider the case of France after it adopted regulated night work of women because of domestic pressures. This increase in labour regulation was the economic equivalent of lowering French tariffs. Imports became cheaper and exports more expensive as labour standards increased the relative cost of labour. To retain its market share, France had to convince its trading partners to lower tariffs or raise labour standards. When the Swiss refused, the French retaliated and closed their borders to the import of Swiss specialty items, like gruyere cheese. Soon after, the Swiss adopted French legislation. With Italy, the French were more conciliatory. In return for implementation of labour laws in Italy that more closely matched those in France, they opened up their market to Italian wines and silks. Both parties gained. French exports rose because Italian labour costs were now higher. Italian workers were better protected and exports to France increased. By 1914, conciliation trumped retaliation via trade wars. Countries recognised that better labour laws led to improvements in integration and further gains from international trade could be realised.

Comment expliquer que nos gouvernants, qui peuvent ce qu'ils veulent, nous disent que notre état providence est au dessus de nos moyens, parce que nos concurrents n’en ont pas ? Mais pourquoi ne pas les inciter à en adopter un ? Et c’est dans l’intérêt de tous !

Voudraient-ils, alors, détruire l'état providence ? En auraient-ils contre le peuple ?

Compléments :

1 commentaire:

Bsa a dit…

Lentement mais surement vous comprenez que comme disait Jean Gagnepain, au coeur des puissants est le desir de tyrannie. Et oui, les faits parlent d'eux-meme les dirigeants ont declare la guerre aux peuples. La france est parait-il en 45 place pour la liberte de la presse. Parlant non?