mardi 1 septembre 2009

Emprunts et lois

Une discussion de la radio : le gouvernement français n’ayant pas de moyens cherche à compenser leur absence par une multiplication anarchique de lois. Ce serait un mal endémique.

Du coup, les propos de M.Rocard, entendus avant-hier, prennent de l’intérêt. On lui a demandé à quoi servait l’emprunt auquel il cherche à trouver un emploi, et si ses recommandations auraient plus de chances d’être appliquées que celles des multiples commissions qui ont été consultées de ci, de là (cf. la commission Attali).

Sa réponse ? L'emprunt serait l’occasion de donner des fonds à ce qui en est privé systématiquement (je crois qu’il citait l’Université, en exemple). Ce qui évitait un peu la question : le coût du financement par emprunt national est inutilement élevé.

Au fond, il est dans le vrai : si, par exemple, l’on améliore les conditions de vie de la population et ses espoirs d’avenir, et que l’on diminue ainsi la délinquance, le besoin de police, de juges, d’avocats, de jugements et de prisons, si les députés peuvent s’intéresser à notre sort au lieu de n’être occupés que de législation répressive… pourquoi faire la fine bouche sur quelques milliards de perdus ? D’ailleurs le psychologue ne dit-il pas que l’on aime ce que l’on paie cher ?

Compléments :

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