dimanche 19 juillet 2009

Maison de Bambou

Film de 56 parlant de malfrats américains sévissant au Japon.

Je me demande si le film n’est pas avant tout l’application parfaite des conventions de l’époque. Ça va vite ; Robert Stack y est un gros dur qui parle comme Robert Mitchum ; Robert Ryan, inquiétant chef de gang perdu (comme souvent à l’époque) par un instant d’humanité ; des Japonais, encore dans la précarité, qui ne semblent là que pour fournir au film une beauté exotique. (Que je ne croyais pas japonaise, alors qu’elle l’est.) Quand l'Américain est à l'étranger, il s'intéresse peu aux paysages et aux moeurs locaux.

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