lundi 24 novembre 2008

J’irai dormir à Hollywood

La sorte de fraicheur gentille du Huron Antoine de Maximy révèle un peu de la nature des personnes qu’il rencontre.

Son échantillon est-il significatif d’un segment de population américaine ?

On y voit beaucoup de méfiance (fondée ?) envers les autres. Michael Moore (Bowling for Columbine) aurait-il raison d’expliquer la tendance américaine à utiliser les armes à feu hors de propos par le fait que l’Américain est craintif ?

On y voit surtout beaucoup de gens dans une situation précaire. Contraste avec l’immense richesse de George Clooney, dont Antoine de Maximy traverse la propriété.

Bizarrement, dans ce pays il semblerait que l’on soit bien moins à l’abri d’une malchance qu’à portée de la fortune. Ceux qui sont en difficulté n’ont rien de marginaux inadaptables. C’est plutôt des américains moyens. Très dignes. Ils savent que leur situation est sans issue, mais ils ont décidé de ne pas flancher. Ils se veulent forts dans leur tête. Des gens respectables. « Decent people » diraient les Anglais.

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