samedi 18 octobre 2008

Industrie agro-alimentaire en bonne santé ?

Paradoxe. J’ai passé une journée (Changement et agriculture) avec des gens qui m’ont convaincu que rien n’allait. Mais, quand je leur ai proposé de me parler de leurs problèmes, rien de très compliqué n’est sorti. Peut-être ne voulaient-ils pas parler en public ? D’autres hypothèses :
  • J’ai noté un même phénomène chez mes étudiants de MBA, qui sont des cadres intermédiaires. Ils se plaignent beaucoup, mais il est rare qu’ils aient envie de changer. Or, quand ils ont un problème, ils savent immédiatement me trouver. Conclusion ?Probablement le Français et l'industriel de l'agro-alimentaire savent manœuvrer le système. Leur tactique est celle du commercial : il proteste de la difficulté de sa tâche, pour obtenir l’objectif le plus avantageux.
  • En appui : l’agriculture a un énorme pouvoir en France (Green power), que n’a probablement pas une autre branche de l’économie. Et, elle a un plus faible risque de délocalisation : ce qu’elle vend, en grande partie, c’est la France.
  • En appui : mes interlocuteurs se sont dits « optimistes », au sens de Martin Seligman. C'est-à-dire qu’une difficulté les stimule. Ce qui signifie qu’ils maîtrisent les règles du jeu. Certes, il est fatigant, il demande de grands talents, mais ils savent comment gagner.

Compléments :

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